Tout le monde se trompe.
Tout le monde fait de mauvais choix.
Personne n’est parfait.
Le fait de se tromper, de mentir, de fréquenter des personnes « infréquentables »… Est sans rapport avec la valeur des arguments défendus. Ceux-ci doivent être étudiés pour ce qu’ils sont et contredits avec d’autres arguments de valeur pour que le débat ait un sens.
Un débat n’est pas un jeu à somme nulle ou un principe de vase communiquant. Il n’y a ni gagnant·e ni perdant·e. Avoir tort ne donne pas raison à l’autre et réciproquement. Seul la valeur des arguments compte.
Afin de se simplifier la tâche, d’économiser du temps et des efforts de concentration, notre cerveau a tendance à prendre quelques raccourcis que l’on nomme biais cognitifs (qui sont involontaires, donc des erreurs).
Plusieurs de ces mécanismes consistent à se focaliser sur la personne qui défend un argument plutôt que sur l’argument lui-même.
Lors d’un débat, il est courant de croiser ces raccourcis sous la forme de sophisme (qui sont volontaires, donc des fautes).