La logique seule suffit rarement (et lorsque c’est le cas , c’est parce que l’interlocuteurice a déjà un quotient empathique élevé). Nous passons par différents stades entre l’ignorance et le changement (que nous aborderons dans un futur visuel de la section méthode).
Ce qui nous permet de passer de la prise de conscience, et le fait de se sentir concerné, à la culpabilité, est l’empathie. Se confronter aux images d’abattoir est un moyen de percevoir et ressentir la souffrance des animaux.
Lorsque nous débattons, il est aussi important de convaincre sur le fond du discours que sur le fait de visionner ses vidéos.
Si les personnes refusent vous pouvez leur demander pourquoi et répondre en fonction :
- « Je ne supporte pas »
Si c’est dure pour vous c’est pire pour les animaux. Et c’est bien que nous sommes d’accord sur le fait que la situation est inacceptable.
- « Ca ne m’intéresse pas »
Vous êtes pourtant intéressé par les bénéfices de l’exploitation. Ce qui serait cohérent c’est d’assumer votre responsabilité dans le système spéciste et de vous informer sur le sort de vos victimes.
- « J’ai déjà vu ce genre de vidéo »
Si vous avez déjà vu ce genre de vidéo et que cela ne vous a rien fait, vous n’avez donc rien à perdre à en regarder à nouveau. Puis-je vous proposer des liens ?
- « Je ne veux pas savoir »
Le fait de ne pas savoir n’empêche pas la réalité d’exister. Or vous avez un rôle à jouer dans l’injustice.
- « Je n’ai pas le temps »
Les animaux non plus. Nous parlons de vie et de mort, du fait de prendre le temps, la liberté, la vie… des animaux.
- « Je n’ai pas de compassion pour les animaux »
Je ne vous crois pas. Puis je vous montrer une vidéo ? Cela ne vous coûtera rien puisque ça ne vous fait rien.
ATTENTION :
Les discours qui accompagnent ces vidéos se doit d’être abolitionniste. Le débat ne porte pas sur les conditions d’exploitation et d’abattage mais sur le fait que les animaux ont des intérêts à vivre, peuvent souffrir, refusent de mourir… et donc font partie du champs d’application de l’éthique.