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La zoophilie

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Bien que légalité rime avec moralité sur le plan littéraire, il n’en est rien sur le plan politique (merci de ne pas faire de commentaire sur cette phrase d’accroche).
Article de loi complet

Nous entendons souvent dire que si une chose est légale, c’est qu’elle est morale ; et qu’une chose illégale serait immorale.
Nous avons déjà abordé ce sujet ici : Loi non respécté

Les viols sur majeur·e·s en France sont passibles de peines allant jusqu’à 15 voire 20 ans de prison ferme
(article de loi).
Les homicides volontaires en France sont passibles de peines allant de 10 ans de prison ferme à la perpétué (Source).

Autrement dit, en France, on considère qu’un meurtre est plus grave qu’un viol. D’ailleurs, seulement 1 victime sur 10 porte plainte et seulement 1 plainte sur 10 aboutit à une condamnation (soit 1% des viols).

Pourtant, malgré cette hiérarchie établie dans les mœurs entre viol et meurtre (due a la culture du viol en grande partie), nous n’appliquons pas ce principe aux animaux non humains.

La zoophilie est perçue comme profondément immorale et dérangeante alors que le meurtre est parfaitement normalisé et institutionnalisé.

Qu’y a t-il dans la zoophilie comme manquement au respect de l’animal, qui n’est pas présent dans le meurtre ?
Serait-ce :
– L’absence du consentement ?
– Le fait d’imposer sa volonté à l’autre ?
– L’utilisation de l’autre pour son plaisir propre ?
– La souffrance physique ?

En réalité si la zoophilie est condamnée c’est parce qu’elle est perçue comme une déviance sexuelle. Dans notre société puritaine et réactionnaire, le sexe est tabou par principe.
Pourtant les raisons au dessus justifient de dénoncer la zoophilie.

Ainsi, les raisons qui protègent les animaux ne sont toujours pas les bonnes, et la plupart des personnes qui seront confrontées au dilemme exposé dans ce visuel seront incapables d’expliquer le problème de la zoophilie sans passer par des normes conservatrices dogmatiques.

Note 1 : Nous parlons ici de zoophilie active (avoir une relation sexuelle avec un animal non humain) et non passive (avoir une attirance sexuelle et/ou romantique pour les animaux non humains. Ce qui est une condition et ne fait pas de victime en tant que telle. C’est à dire sans glorification, diffusion, incitation…)

Note 2 : L’utilisation du canard vibrant dans ce visuel ne vise aucunement à dénoncer la masturbation.

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