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La souffrance des plantes

Lorsque nous parlons de la sentience des animaux, nous sommes souvent confrontés à l’argument dit du « cri de la carotte » qui justifierait que l’on puisse faire souffrir les animaux puisque les plantes souffrent.

Voici divers arguments qui permettent de répondre de manière constructive :

Une diversion

Le fait que les plantes souffrent ne rendrait pas moins réelle la souffrance des animaux. Donc le débat a toujours une raison d’être. Il ne reste plus qu’à le recentrer en proposant de parler de la sentience des plantes après celle des animaux.

Une erreur factuelle

Aucune étude à ce jour ne permet de penser que les plantes sont sentientes ou même ressentent la douleur.
La communication entre les végétaux est une réaction due à des mécanismes de survie sélectionnés par l’évolution au même titre que la peau crée de la mélanine lorsqu’elle est exposée à des ultraviolets, ou que les poils se hérissent pour conserver la chaleur du corps.
Pour en savoir plus :
Théorie de l’évolution
https://www.youtube.com/watch?v=CpOsFZ2S9uQ

La douleur est une sensation qui résulte d’un processus chimique visant à pousser l’organisme à vouloir échapper à la cause de ce stimulus. La nociception (capacité à ressentir la douleur) est donc une caractéristique héréditaire qui n’a de sens que pour les organismes capables de comprendre le monde dans lequel ils évoluent suffisamment pour pouvoir interagir avec, et donc faire des choix comme éviter le danger (qui procurera une sensation désagréable).

Une incohérence

Il faut entre 7 et 16kg de céréales pour 1kg de morceau de bovidé. L’argument n’est donc pas pertinent, même si les plantes souffraient.

Mettre en avant la sentience présumée des plantes est donc soit du à une volonté de digresser pour esquiver le sujet (technique rhétorique : « chiffon rouge ») soit à l’ignorance du consensus scientifique sur le sujet.

Dans tous les cas, il est possible de pointer le manque de pertinence de cette axe dialectique afin de recentrer les choses sur l’important :
Comment justifier de disposer d’un autre être sentient sur le plan éthique ?

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