Le véganisme est un mode de vie qui est généralement motivé par une idéologie reposant sur l’inclusion des animaux dans le champ éthique.
Qu’on appelle cette idéologie animalisme, antispécisme, sentientisme… Elle s’oppose à l’exploitation animale.
Les discriminations sociales sont systémiques. C’est-à-dire qu’elles font partie intégrante de la société, que ce soit dans les mœurs, les lois, les pratiques… Les discrimination sont donc des normes idéologiques.
Chaque discrimination est différente, que ce soit :
– dans ses causes secondaires ;
– la classe opprimée ;
– la classe dominante ;
– dans sa matérialisation ;
– …
Et donc les moyens mis en place pour lutter contre ces oppressions ne sont que très rarement les mêmes. C’est pour cela qu’on sépare antiracisme, féminisme, lutte LGBTQI+, anticapitalisme…
Et c’est la raison pour laquelle il est important de dissocier ce qui vise à libérer les animaux également.
Le spécisme est l’idéologie issue de la nécessité pour les humain·e·s de justifier de disposer des animaux. Il ne faut pas confondre cette idéologie avec le capitalisme qui renforce les oppressions déjà en place.
Ainsi, les animaux deviennent des produits marchands par le biais du capitalisme, mais étaient déjà considérés comme des ressources avant. Ne pas consommer de produit d’origine animale est donc un principe de cohérence mais n’est pas une méthode suffisante pur libérer les animaux.
Dire que le véganisme est le refus de l’exploitation animale et donc également de l’exploitation humaine (puisque les humain·e·s sont des animaux) est un problème car cela occulte le spécisme.
L’exploitation humaine est due au capitalisme, au racisme, à la compétition… Alors que l’exploitation animale est due au spécisme avant tout.