Communautarisme

Le débat autour de l’expression elle même n’a pas bien grand intérêt et il n’y a pas de raison de rentrer en conflit sur ce genre de positionnement.

Cependant le communautarisme est un vrai problème dans le milieu végane. Il réuni autour d’un mode de vie plus qu’autour d’idéologies politiques fortes. Il est vrai que le véganisme est excluant et que trouver des personnes partageant ses valeurs, ses difficultés quotidiennes, etc. peut permettre de tenir le coup, mais notre lutte réside dans la diffusion de l’idéologie antispéciste / animaliste. Il est donc important de se démarginaliser et de rendre notre discours accessible.

L’idée de « Véganie » entretien la confusion sur tous les plans.

• Comme si les véganes se revendiquaient d’un état.
• Comme si le véganisme était une citoyenneté.
• Comme si le véganisme était une question d’appartenance à un groupe.
• Comme si les véganes avaient besoin d’une nation à elleux.
• Comme si chacun·e était libre de faire ce qu’iel veut et que l’éthique est une question de frontière ou de nationalité.
• Comme s’il y avait une dimension nationaliste derrière le véganisme.
• Comme si on ne pouvait pas être végane et anarchiste, contre les frontières, contre la nationalité, contre l’état…
• Et les autres animaux sont complètement occultés au passage.

Il n’y a aucun intérêt à fonder une nation végane car le but n’est pas de s’exclure, d’augmenter le nombre de pays, de transformer le véganisme en identité, de limiter l’abolition de l’exploitation animale à un seul endroit dans le monde. Et le projet en lui même serait irréalisable.

Si c’est juste une blague entre végane, elle est incomprise par les non-végane.

Si vous trouvez des avantages à l’utilisation de ce terme ainsi qu’au drapeau végane (ci dessous) n’hésitez pas à nous en faire part en commentaire.