Un des conflits principaux qui ronge le mouvement de libération des animaux en son sein est la question du « chacun son rythme ».
La première tendance tend à estimer que l’abolition doit être immédiate et qu’il faut donc devenir végane au plus vite.
La seconde tendance, se revendiquant de la tolérance, affirme que la transition vers le véganisme doit se faire progressivement pour ne pas se forcer.
La première tendance est juste sur le plan pratique : il faut obtenir l’abolition le plus rapidement possible. Mais elle omet un élément essentiel. Appelons le « facteur déterminant ».
La seconde tendance, en revanche, prend en compte le fait qu’il n’est pas facile de changer de mode de vie mais en ignore les raisons.