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Antispécisme & végétarisme

Les tensions entre véganes et végétarien-ne-s sont difficilement évitables.

L’idée n’est pas de blesser, rabaisser, mépriser, discriminer ceux qui font moins, mais de remettre au centre des préoccupations les réelles victimes.

Il est factuel de dire que le végétarisme valide l’exploitation animale et ne peut donc pas être une option dans le mouvement de libération des êtres sentients.

Lorsqu’un-e antispéciste informe un-e spéciste ce n’est pas dans un but de domination mais au contraire de soutien afin de lui permettre d’avancer. Le chemin est long avant l’abolition. Nous avons besoin d’être nombreux-ses et que notre discours serve les animaux avant de servir notre conscience.

Je ne parle pas ici des personnes qui veulent devenir véganes, mais de celles pour lesquelles ce n’est pas un objectif.

Notre cerveau nous pousse à refuser de reconnaître nos torts, et traduit cela par un sentiment d’inconfort, et parfois de colère, à l’égard du sujet qui nous met face à nos erreurs.

Ce procédé vise à économiser de l’énergie en maintenant ces habitudes. De plus nous ne pouvons nous percevoir comme de mauvaises personnes donc nous rationnalisons nos actes et nos idées afin de les justifier.

Nous adaptons notre philosophie à ce que nous voulons vivre au lieu d’adapter notre vie à notre philosophie.

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