On le délimite culturellement en séparant amitié, romance, attachement familial… Bien qu’il soit le moteur de beaucoup de nos actions, l’amour n’a rien de pur, de parfait, de transcendantal ou autre. Pourtant ce sentiment est sacralisé dans notre société. Il permet de valider des comportement irrationnels allant jusqu’à servir de justification pour toutes sortes d’atrocités.
Le système capitaliste / consumériste / productiviste / impérialiste influence notre rapport aux autres. Il est courant que les relations fonctionnent sur un modèle de conquête (c’est d’ailleurs le principe de la séduction). Nous aimons souvent de manière égoïste car nous aimons être aimé·e. Cela nous permet de nous accepter, car si on est « aimable », alors on est légitime à s’aimer soi-même.
De là naît une compétition : si tout le monde est aimé, alors la valeur de l’amour qu’on nous porte est moins grande.